Biographie

Simbou Vili  du fleuve Congo à la seine

style imprimé Zèbre
style imprimé animal_image de J.M Soopraen

Chez les Vili la femme n'a pas le droit de chanter, Je relève le défie

Simbou est une artiste  intemporelle qui passe de la musique à la littérature poétique en passant par la peinture puis la danse. Sa voix de velours atypique qui caresse nos oreilles comme un souffle, nous fait sillonner entre la forêt du Mayombe et les plages de  Pointe-Noire 

Dans le Vili, on interdit à la femme de chanter. Voilà pourquoi je chante, j'ai toujours été une rebelle, j'ai même été la créatrice de plusieurs groupes de filles Les Amazones, les love machine. Pendant mon enfance, j'adorais danser et chanter. Choriste, très jeune, chez les Zéphyrins, une Église protestante, j'avais déjà la passion de la musique »

Mon Histoire

relooking par Almen Djibirila_afro chic
relooking par Almen Djibirila
relooking par Almen Djibirila Nefertiti
relooking par Almen Djibirila Nefertiti
Falaise Etretat
Falaise Etretat
looking by Almen Djibirila savane
looking by Almen Djibirila savane

L’Afrique de son enfance est omniprésente au sein de son Art, en musique, en peinture, en poésie, le Congo, le Royaume du Loango

"Je garde une relation imaginaire avec mon pays, ce qui m'intéresse en tant que artiste chanteuse c'est le mouvement mais surtout l'émotion. Je m'interroge sur le sens de l'existence. Je suis Africaine, mais je reste avant tout universelle" 

Je suis née, et ai grandi au Congo Brazzaville. Issue d'une famille intellectuelle de la noblesse VILI, j'ai reçu une éducation multiple, à la fois ancestrale, spirituelle et artistique de par ma grand-mère et moderne de par mes parents. Rebelle, indépendante, sportive, j’ai été championne de Rock acrobatique et athlète national de hand-ball.

 

Mon parcours est l'histoire d'une exilée

Arrivée en France en 1989, après avoir tourné une page de ma vie en abandonnant tout ce que j'avais construit; J'étais arrivé à la fin d'un cycle. Je n'avais plus rien à prouver c'est ainsi que le destin m'a obligé de tout quitter et de ne pas regarder en arrière pour ne pas se transformer en statue de sel.

c’est en 1990 que je rencontre Michel   Polnareff alors   que   je   participais   au show-room d'un styliste au Royal Monceau. Il m'a permis de chanter pour la première fois, a cappella, devant un public et le seul conseil qu'il me donna est de ne compter sur personne même pas sur lui et c'est la première pierre que je mis dans ma besace.

Parcours du combattant

Professeur de chant à l'école Irène Joliot Curie à Saint-Ouen (93)

Durant 2 ans. J’assure également des représentations au sein du cabaret parisien Les Trois Maillets où je chante a cappella en dialecte VILI. J’obtiens ensuite un petit rôle dans le feuilleton « le destin du docteur Calvet » diffusé sur TF1, et quelques apparitions de complément notamment dans la série française Navarro. En parallèle, je continue ma formation musicale et de chanteuse au Studio de variétés à Paris. 

 Les conseils avisés de Zongo Soûl, qui a chanté avec Bernard Lavilliers, m'initient à la composition mélodique et à la scène.

1994 à 1998 : cette expérience de chanteuse dans La troupe Couleur Carnaval, m’a permis de faire la couverture de Libération et de participer à de grands événements artistiques avec par exemple, les Rita Mitsouko au Parc floral de Vincennes ou sur les plateaux Télé de Canal Plus, M6 et TF1..

Après une carrière de peintre de plus de dix ans, je reviens à mon premier amour, la musique. En 2011 l’album Africa si riche voit le jour. Cet album aborde mes expériences d’exilées et mes voyages. Grâce à cet album, J’ai effectué une tournée de plus de deux ans avec un passage au New-Morning (Paris) et au Stade de France (La nuit africaine).

 

2019 l’année de sortie de mon troisième album, Femme Noire.

Un album de neuf titres aux sonorités métissées, entre rumbas, afro- beat et musique traditionnelle. L’album nous raconte, avec la force des mots d'une femme libre et authentique, ce que signifie être une "femme noire

On m’a demandé de quel droit je m’étais surnommée "Simbou Vili" et à quel titre.

Je dois mon instruction ancestrale spirituelle et artistique à ma grand-mère qui m'appelle dès ma naissance ; Tchissimbou (tenir quelque chose que l'on tient) qui est le nom de mon arrière-grand-mère maternelle, une femme aimant les arts, la joie, la fête et la liberté elle était moderne, novatrice pour son époque. J’ai choisi de conserver ce nom qui est un héritage traversant les époques et le temps, un clin d'œil de gratitude envers toutes ces personnes de ma famille, disparus ou vivantes qui ont toujours su garder leur dignité. J'ai supprimé le Tchi ne gardant que Simbou (pays de la mer : océan d'amour et de tendresse) j’y ai accolé Vili qui est le nom de mon groupe Ethnique. Vili cela sonne comme Victoire et Liberté » la victoire des arts associés à la liberté de créer. Je passais mes vacances en compagnie de ma Grand-mère dans de nombreux villages pour être initié à l'acquisition des dons de la nature. J’y découvris les contes, les percussions, la danse et la transe…

 

EMISSION AFRONIGHT AVEC SERGE FATHOO


Ma Mission : concert live -festival - show case

Mon rêve est  celui de partager ma vision de la vie avec d'autres cultures, car nous sommes identiques aux autres et c'est merveilleux lorsque la rencontre se fait en musique sur une scène."

 

En Afrique, La guérison s'opère par le chant. C'est en foulant la terre par la danse que l'on communique avec l'infiniment petit et l'infiniment grand

A chaque concert c'est un rêve qui se réalise